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TD 9 : RDS Chapitre 18

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PatrickleMorse's avatar
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Tara Duncan, tome 9 : La reine noire : un résumé détaillé et sarcastique.

AVERTISSEMENT : Les textes entre guillemets et en italique sont extraits du livre et ont été écrits par Madame Sophie Audouin-Mamikonian (que j'appellerai à présent Madame S.A.M.). Ils ne m'appartiennent donc pas.

Chapitre 18 : Rallumer le soleil, ou comment faire exploser quelque chose en évitant d'exploser avec.
*Insérez ici une blague sur Michael Bay*

Bonjour à tous, et soyez les bienvenus pour le chapitre 18 ! Dans l'épisode précédent, Moineau convertissait tout une tribu à la magie et Yong-Sun ne servait à rien. Lorsqu'on s'était arrêtés, nos deux zigotos venaient de voir deux corps tomber du soleil fraîchement rallumé. Maintenant nous allons revenir dans le temps et retrouver notre cher Tara et sa bande de bras cassés en route vers le soleil. Hein que vous êtes ravis.

Ils décollent et commencent à s'élever dans le noir.
« Ce fut assez long. Une heure pour monter jusqu'à la voûte, car les herboglisseurs n'étaient pas vraiment faits pour ça (Mais. Mais. Ils ont une technologie de malades et aucun engin volant ? Je veux dire, vraiment volant ? Parce que ce serait beaucoup plus pratique pour faire des patrouilles, plutôt que d'envoyer quelques filles à cheval. Et comme ça elles auraient une bien meilleure vision de ce qui se passe dans la plaine. Mais bon, bizarrement, le fait que ça ne leur soit pas venu à l'esprit ne me surprend qu'à moitié. D'ailleurs, j'espère que c'est une heure en volant en diagonale vers le soleil, pas juste à la verticale vers la voûte. Parce que ça prendrait beaucoup plus de temps mais là encore, ça me surprendrait pas de leur part).
Pendant toute l'ascension, Fafnir resta en longue, passionnante et très instructive discussion mentale avec Bel, refusant de regarder le pare-brise. Le petit chat rose s'employa à la distraire, mais, dès que l'appareil frémissait, Fafnir frémissait, dès qu'il sautait, Fafnir sursautait, dès qu'il décrochait, Fafnir s'accrochait. Personne n'osa la réconforter, car son œil vert était bien trop ombrageux, furieux et effrayé. »


Encore une personne qui s'incruste dans une mission alors qu'elle n'aurait absolument pas dû. Fafnir est certes une forgeronne expérimentée, mais elle travaille avec des méthodes traditionnelles et des métaux AutreMondiens. La technologie du soleil lui sera complètement étrangère, donc elle ne pourra pas contribuer à grand-chose dans cette expédition. Et elle souffre d'un vertige tellement violent qu'elle en arrive à peine à réfléchir correctement. Alors pourquoi ? Parce que Ta Gueule C'est une Héroïne et elle doit forcément aller là ou se déroule l'action. Elle ne peut pas rester à l'écart, même si ses compétences lui font défaut.

Bref, elle est tellement paniquée qu'elle bousille à moitié l'herboglisseur en s'agrippant aux sièges, haha.

Et pendant ce temps-là, Robin est toujours Robin :
« Robin aurait donné son âme, quitte à ne jamais aller en OutreMonde, pour savoir ce que pensait Tara (Hhhuuuunnnnggghr je te jure ce type il est défini par deux choses : son amour pour Tara *s'étrangle* et son statu de métis. C'est pas comme ça qu'on rend un personnage intéressant ! Qu'est-ce que j'aimerais que Badass!Robin soit là). Enfin, il savait ce qu'elle pensait, puisque, grâce au foutu (Pourquoi tout le monde dit foutu pourquoi tout le monde a le même vocabulaire pourquoi pourquoi ffffhnnnfnhd) sort de vérité, elle le lui avait balancé à la figure (Oui, on s'en souvient. Que de texte en majuscules). Mais, depuis qu'ils avaient discuté, elle ne lui avait rien dit de plus à propos de leur relation (Parce que Tara est une lâche qui est terrifié à l'idée d'avoir une discussion sérieuse et qui laisse son petit copain mariner pour on ne sait quelle raison). […] Il regretta que sa boule de cristal soit bloquée : un petit appel à sa mère (Pour ce qu'il écoute ses conseils. Hein c'est important la première fois pour les filles humaines ? Mais on me l'a jamais dit ! Et Mévora est vraiment une chouette maman, qui n'a pas conseillé à son fils de quitter la fille QUI LUI A CAUSÉ DEUX MOIS DE SOUFFRANCE ABSOLUE DONT IL A MIS UN AN À SE REMETTRE. Mais bon, les mauvaises mères c'est courant dans ce livre, vous verrez. Dans un peu de temps, mais vous verrez), voire à deux trois copains plus âgés amateurs de jolies filles (Ceux qui aiment les thons n'ont évidemment pas droit au chapitre, c'est TD, merde, les gens moches ne peuvent être que méchants), l'aurait arrangé. Encore qu'avec les amateurs de jolies filles, il n'était pas trop sûr. La dernière fois qu'il s'était disputé avec Tara et les avait appelés, l'un d'eux lui avait assené (Il y a une faute dans le livre, normalement c'est « asséné ») : « Bah, c'est pas très grave, une de perdue, mille de retrouvées ! »
Il soupira. Ah, les elfes ! »


Encore une fois, Madame S.A.M. a des dictions AutreMondiens très recherchés. Et elle fait bien de nous rappeler que les elfes sont des coureurs de jupons, j'ai failli oublier, tiens.
Et il y a un truc sympa, quand même : Robin se demande s'il doit changer ce qu'il est pour convenir à Tara, ou renoncer. Et comme c'est intéressant et que ça creuserait un personnage autre que Tara, c'est juste mentionné en passant.


Pendant ce temps là, Fabrice est vert de jalousie parce que Moineau est partie avec Jeune-Soleil. Il aurait bien voulu lui sauter à la gorge, mais il ne l'a pas fait juste parce que si Jeune-Soleil ne mourrait pas de ses blessures, il se transformerait en loup, qui avec un peu de malchance serait un alpha, à qui Fabrice devrait obéir. Apparemment, Fabrice a oublié qu'il avait aussi des griffes. Et surtout, c'est bien de voir que Madame S.A.M. comprend le concept de subtilités, de réactions mesurées. Et surtout, qu'elle évite de faire réagir tous ses personnages à la jalousie de la même façon. C'est... un tel talent dans l'écriture des émotions, c'est beau, je suis tellement émue.

Et sinon, les relations amoureuses prennent une bonne partie de ce livre. La moitié, je dirais au pif. Et jusqu'ici, ça a toujours été passionnant, et ça a toujours renouvelé mon affection pour les personnages.

Ceux qui n'ont pas détecté de sarcasme là-dedans sont priés de sortir

Ah, oui, et l'autre truc qui empêchait Fabrice de tuer brutalement un autre être humain : il ne se sent pas encore remis de ses blessures.

Y a des moments, c'est quand même dur d'apprécier Fabrice.

Maintenant, les pensées de Tara :
« Tara, elle s'inquiétait pour un peu tout. Pour sa mère, toujours entre les mains de Magister, du moins son corps. Pour Magister, du moins des manigances du chef des sangraves (Haha, une phrase laide. Et sinon, Magister est le chef d'une organisation de sortceliers masqués en robes sombres qui complotent afin de prendre le pouvoir et de tuer une partie de la population magique. C'est bizarre, ça me rappelle un truc... Ah oui, ça y est, j'y suis, 95%  des sectes maléfiques dans les œuvres de fiction). Pour la Reine Noire, qu'elle aurait bien fait disparaître d'un coup de bag... euh, disparaître (HAH C'est pas comme Harry potter vous avez vu il n'y a pas de baguette). Pour son futur, maintenant qu'elle était plus âgée d'un seul coup et apparemment éligible à un tas de choses auxquelles elle ne voudrait pas penser trop longtemps. »

Elle parle du mariage, bien sûr. Parce que sur AutreMonde, même si les sortceliers deviennent majeurs l'année où leur pouvoirs se développent et qu'ils vivent beaucoup plus longtemps que le commun des mortels, l'âge légal pour se marier, c'est quand même dix-huit ans. Comme sur terre, c'est-y pas pratique ? Comme ça, pas besoin de réfléchir pour trouver des coutumes différentes ! AutreMonde, c'est juste la Terre en mieux !

Et sinon, vu que les pouvoirs des sortceliers se développent vers 11-13 ans, j'espère sincèrement que la majorité sexuelle n'est pas liée à la majorité légale dans ce pays. Mais je doute que l'auteure ait réfléchi aussi loin.

« Elle s'inquiétait aussi pour Robin. Le demi-elfe se mordillait les lèvres (Mais pourquoi, dans les livres, tout le monde se mord les lèvres en cas d'inquiétude ? Personne ne se tord les mains, ne s'agite, ne fait les cent pas?), plongé dans ses pensées. Tara détailla le beau visage (Et allez, on va encore nous répéter que Robin est beau *sparkle*), les longs cheveux argentés (curieusement, les mèches noires qui tranchaient sa chevelure lui manquait), les magnifiques yeux de cristal si expressifs. Elle se fit la réflexion que, contrairement aux autres elfes, ses yeux reflétaient toutes les pensées de son âme (C'est mal formulé, je trouve). […] Mais il restait une grande question à laquelle elle n'avait aucune réponse : était-il assez humain pour elle (Ah, tiens, les vagues connotations racistes. Y avait un bail) ? Et elle ? Serait-elle capable d'être plus « elfique » pour lui ? »

Je.. Tara qui considère faire des concessions pour son petit ami ? Mais c'est un miracle ! Il y a encore un peu d'espoir pour cette gamine, c'est merveilleux ! Et en plus elle reconnaît que Robin doit faire plein d'efforts ! Enfin un peu de compassion de la part de notre courgette, c'est...



Je viens de penser à un truc horrible. Vraiment horrible.

Bon, la première fois que la Reine Noire est apparue, elle a transformé tous les amis de Tara. Robin est donc devenu un elfe, complètement, mais en plus vicieux et cruel (enfin, ce qui passe pour vicieux et cruel aux yeux de l'auteure). Et quand le sort a été levé, il a gardé son apparence complètement elfique.

Mais ça n'a pas été utilisé. Il ne sent pas plus accepté par les elfes, sa mère ne se désole pas de voir que la part humaine de son fils a diminué. Le seul truc, c'est que... Tara commence à vraiment s'éloigner de lui et de douter de ses sentiment à partir de ce livre, juste après que Robin soit devenu plus « elfe », et elle n'arrête pas de se dire que c'est à cause des différences culturelles entre les humains et les elfes...

Encore une fois, je doute très fortement que ça a été fait sciemment, je ne crois vraiment pas que l'auteure soit raciste ou quoi que ce soit, mais la coïncidence est fâcheuse. Et si Madame S.A.M. cherchait un prétexte pour séparer Tara et Robin afin de NE PAS laisser la place à Cal, je dois dire qu'il est, très, très, très mal choisi.

Honnêtement, je crois que c'est juste moi qui réfléchit trop, mais... Il y a de sales connotations. Sûrement accidentelles, mais très mauvaises quand même.

S'ensuit ensuite un petit paragraphe ou Tara se dit que quand même, Robin lui a sauvé la vie des tas de fois ! Et c'est bizarre, mais je ne me rappelle pas UNE fois où il l'a fait. Mais genre, aucune.
Mais que voilà, elle ne peut pas aimer quelqu'un juste parce qu'il lui sauve la vie, parce que sinon, les pompiers auraient des tonnes de prétendant(e)s, et les héros aussi, mais en même temps, les héros finissaient souvent avec la fille qu'ils sauvaient.
Oui, Tara raisonne en termes de clichés de fiction. Non, je ne suis pas surprise.

Pour se distraire de ce genre pensées, Tara décide de « rassurer » Fafnir.
« -Fafnir, dit-elle d'une voix calme, tu sais, tu devrais lâcher ces accoudoirs. Je ne suis pas sûre qu'ils vont résister à la traction et, si tu les arraches, il va y avoir un trou dans le plancher. Je pense que les herboglisseurs ne sont pas faits pour fonctionner avec des trous dans la coque. »

Ahh, les liens de l'amitié. C'est marrant, mais personne ne se moque de la « phobie » de Tara envers les Gardiens. C'est sérieux, attention. Par contre, Fafnir qui a peur de l'altitude au point de s'en rendre malade, c'est hilarant. De vrais amis l'auraient peut-être charriée au début, mais ils auraient arrêté en voyant à quel point elle se sent mal.

Mais Fafnir ne s'énerve pas, bien sûr, elle lâche les accoudoirs comme une gentille fille. Cal annonce qu'il a une solution pour que la naine arrête d'avoir la trouille, et qu'il va la mettre en place tout de suite, parce que le vertige de Fafnir pourrait les mettre en danger une fois là-haut. C'est bien, mais il aurait fallu y penser avant de l'amener.

Fafnir, très coopérative, annonce que si Cal utilise de la magie sur elle, elle le tabassera. Mais ce n'est rien de la sorte...
« -Facile, je vais te faire croire que tu es un oiseau ! (Mais oui, persuade-là qu'elle est parfaitement capable de voler quand vous êtes à cinq kilomètres d'altitude ! Je suis sûre que ça ne posera aucun problème!)
Tara étouffa un gloussement. L'attention des autres se porta sur Cal. Fabrice, encore agacé de la défection de Moineau, lui jeta d'un ton agacé
(Oui non là c'est officiel, il n'y a pas de relecteurs pour ce livre, ou alors ce sont des singes. Comment on peut rater une répétition aussi grossière ? D'un mot qui a autant de synonymes ? Plus de dix livres publiés et ça fait une répétition sur « agacé » dans la même phrase) :
-Mais qu'est-ce que tu racontes, Cal !
Cal l'ignora, concentré sur Fafnir.
-J'ai... disons que j'ai quelques bases en matières d'hypnose. C'est indispensable dans ma profession. Parfois, il faut retirer ou mettre des souvenirs dans la tête des gens que nous cambri... que nous visitons
(Mec, le nom de ton métier c'est « VOLEUR ». Je pense que tes potes se doutent bien que tu fais des cambriolages). Et on ne peut pas toujours utiliser la magie (Parce que...?). Je vais donc t'hypnotiser pour te faire croire que tu es Fafnir, certes, mais aussi un oiseau. Ainsi, tu n'auras provisoirement plus peur du vide. »

Est-ce que la capacité d'hypnose de Cal a été mentionné dans les livres précédents ? Non ! Est-ce que ça aurait pu servir dans des situations qu'ils ont vécu ? Certainement. Est-ce que Cal va réutiliser ce pouvoir ? Non. Est-ce qu'il pourrait simplement persuader Fafnir qu'elle n'a pas le vertige, au lieu de lui faire croire qu'elle pourra voler en cas de chute et ainsi la rendre potentiellement imprudente ? Oui. Est-ce qu'il va le faire ? Non. Est-ce que Fafnir va essayer de voler ? Oui. Je considère pas ça comme un spoiler, j'ai compris ce qui allait se passer de suite.

Ahh, Madame S.A.M., vos talents d'écrivaine ne cesseront jamais de m'impressionner. C'est pas vous qui conseilliez aux écrivains en herbe de faire des fiches sur leur personnages afin qu'ils soient cohérents ? Ah, et si vous ne mettiez pas en place des intrigues aussi prévisibles, vous n'auriez peut-être pas besoin de forcer le suspense toutes les trois pages avec des coupures forcées et inutiles.

Fafnir est un peu réticente, mais finalement elle accepte de se faire hypnotiser par Monsieur Deus Ex Machina. Qui y parvient avec un simple claquement de doigts et une incantation dans une langue inconnue. Vous savez ce qui aurait été chouette ? Que l'auteure se documente sur l'hypnose, et qu'elle la décrive de façon réaliste. Elle pourrait même ajouter que c'est une technique exclusivement terrienne, et que les Voleurs l'ont ajouté à leur répertoire parce que c'était une technique efficace.

Mais non, c'est de la magie. Oui, je suis désolée, mais une drôle d'incantation dans une langue inconnue qui fait que les gens se prennent pour des oiseaux, c'est de la magie, même s'ils utilisent par leur « pouvoir » et qu'ils ne font pas des lumières de partout.

>« -Est-ce que... est-ce qu'elle va vraiment se prendre pour un oiseau ?
-Non, répondit Cal avec un petit sourire de regret (on sentait qu'il était désolé de ne pas avoir des tas de bonnes blagues à essayer sur la pauvre Fafnir). Dans d'autres circonstances, où nous ne risquerions pas notre vie, j'aurais adoré la regarder essayer de picorer du maïs
(Ok, je l'avoue, imaginer Fafnir qui fait la poule me fait bien marrer), mais là je n'ai pas voulu courir le risque. Elle va juste penser que, si elle tombe, il lui suffira d'étendre les ailes et de s'envoler (Et vous ne voyez toujours pas le GROS défaut de ce plan ? Non ? Le nombre de preuve qui soutiennent ma théorie « La magie liquéfie le cerveau » commence à devenir inquiétant. Surtout que Cal est censé être le génie du groupe). »

Aigle 4 trouve évidemment les techniques de Cal très intéressantes, parce que c'est Cal, tout ce qu'il fait impressionne tout le monde, parce qu'il est intelligent, drôle, parfait, et il a toujours pile le pouvoir qu'il faut au moment qu'il faut et ce même s'il a seize ans. Et que Aigle 4 en a plus de cent cinquante, et qu'elle a dû en voir.
« -Nous avions un chaman qui opérait ses patients comme cela (Un autre truc qui me hérisse dans ce livre, c'est l'habitude que TOUT LE MONDE a de dire « cela » et pas « ça ». Dans la narration, je peux tout à fait comprendre, c'est supposé être un langage plus soutenu, mais les gens ne parlent pas comme ça. Ou du moins pas tous. Et surtout pas ceux qui disent « ben », « foutu » et « truc » à tout bout de champ).  Il utilisait l'hypnose. Arriver à convaincre le cerveau que le corps ne souffre pas, c'est vraiment très fort (… Et aussi les adultes parlent comme les jeunes de notre époque. Je comprends toujours pas comment quelqu'un qui écrit depuis si longtemps peut encore faire ce genre d'erreur élémentaire. Les personnages ne se différencient pas seulement par leur couleur de cheveux et d'yeux, vous savez). Mais je n'avais encore jamais assisté à la rééducation d'une phobie. C'est très intéressant. »

Parce que bien sûr, personne n'a jamais pensé que quelqu'un capable de persuader les gens qu'ils ne souffraient pas pouvait aussi les convaincre qu'ils n'avaient pas peur. Et c'est pas comme si ça pouvait être utile dans l'armée de toute façon, hmm ?

Enfin bref, Fafnir n'a plus le vertige, youpi tralala. Par contre, il y a des effets secondaires.

« -J'espère bien parce que... houuuu, houuuuu...
Tout le monde la regarda, interloqué. Fafnir plaqua sa main sur sa bouche, les yeux écarquillés.
Cal pencha la tête, sincèrement étonné.
-Dis donc, je rêve ou tu viens de hululer ?
-Qu'est-ce que tu m'as fait, Cal ? »


Voilà, Fafnir hulule en plein milieu de ses phrases et c'est la principale source d'humour du chapitre. Cal a choisi la chouette comme oiseau. Alors qu'il est censé ne rien connaître de la terre.

Logique logique !

Bien, tout le monde se moque de Fafnir, encore, l'auteure utilise le mon « componction » alors qu'elle fait dire « genre » à l'Impératrice d'un empire, et Fabrice remonte encore dans mon estime :
« Fabrice apostropha Cal :
-Je te connais, je sais que tu ne recules devant aucun stratagème pour te moquer des gens, lâcha-t-il du ton de celui qui a eu à souffrir de nombreuses (et douteuses) blagues. Nous sommes en mission. Rendre Fafnir ridicule n'est pas une option. Nous avons besoin d'elle, au mieux de sa forme !
(Fabrice <3)
Cal prit un air blessé, ce qui avec son visage d'ange et ses yeux gris lui allait particulièrement bien
(… Oui, non, ça devient surréaliste, là... Un air blessé ça va bien avec des yeux gris ? Mais comment ça marche ? Quoi, il y avait aucun autre moyen de caser pour la six-cent-vingt-septième fois que Cal est beau?). Tara sourit. Elle aimait vraiment beaucoup Cal, même quand il faisait n'importe quoi. Il était probablement le seul de ses amis à la comprendre (… Bien Tara, tu insultes tes potes en insinuant qu'ils n'ont pas l'ouverture d'esprit et/ou l'intelligence pour te comprendre. Charmant), lui qui s'était occupé d'elle sans bronché pendant sa dépression. »

Voyez comme le livre essaye subtilement de nous dire que Tara et Cal finiront ensemble. « Essaye ». Et encore une fois, ce serait nul si on constatait que Cal est très proche de Tara par nous même en regardant leurs interactions. C'est beaucoup mieux quand Tara nous le dit directement, comme ça c'est plus rapide à écrire et plus facile à comprendre. Et ce n'est pas sujet à interprétation, vu que la parole de la courgette fait loi.

Cal avoue qu'il n'est encore qu'un débutant en hypnose. Super, ça se trouve il aurait pu persuader Fafnir que les gens dans l'herboglisseur voulaient la tuer, n'est-ce pas amusant ? Enfin bref, ils se posent sur le soleil, qui a eu le temps de passer de dix mille degrés à quarante en quelques heures. Encore une preuve de l'incroyable culture de l'auteure en physique-chimie (ou de sa flemme quand il s'agit de faire des recherches).

Mais surprise, il y a une ville sur le soleil ! Comment ils font pour vivre sur un orbe de dix mille degrés ? Tenez, essayez de deviner !
a) C'est grâce à une protection magique
b) C'est grâce à une technologie super-avancée (= c'est magique)
c) C'est, euh... c'est grâce à la magie ?
d) Demiderus did it.

« Et, comme les autres, virent la ville incroyable qui se dissimulait derrière une immense coupole verticale (… Verticale ? Euh... dans ce cas ça voudrait dire qu'elle est attachée à un mur. Mais y a pas de mur. Au soleil ? Mais alors ils vivent sur une boule brûlante de lumière aveuglante ? Doit y avoir moins hostile comme environnement. Ou alors ce sont des créatures de feu ou quelque chose comme ça. Eh, ce serait une idée sympa!) en verre sombre (Qui ne fond pas sur un soleil de dix mille degrés. Allez, tous ensemble : TGCM ! Braves petits), presque opaque, la séparant du soleil. »

Donc c'est une bulle de verre posée sur le soleil. Oui, ça doit être forcément des êtres de feu ou des créatures volcaniques, parce que le verre n'est pas connu pour isoler de la chaleur.

Qui veut parier que ce sera pas ça et qu'il y aura un truc décevant et pas original à la place ? Personne ? Eh, c'est bien, vous commencez à bien connaître ce torchon.

« Elle était... bleue. Des tas de champignons bleu et blanc (On plagie les schtroumpfs, voilà qui commence bien), la tête en bas, en grappe (Donc collés sur le côté bombé de la coupole ? C'est la ville la moins pratique qui m'ait jamais été décrite). C'était la ville la plus bizarre que Tara ait jamais vu. Des images de Schtroumpfs voletèrent dans son esprit, la faisant pétiller (Décidément, cette petite a une anatomie des plus curieuses. Et sinon, c'est intelligent d'avoir fait une référence aux petits êtres bleus, mais vous savez ce qui aurait été encore plus intelligent, Madame S.A.M. ? Que vous inventiez vous-même une ville au lieu de piocher des trucs existants et d'y ajouter des petites modifications pour pouvoir dire « Lol c'est comme X mais c'est pas ça, en fait X vient d'AutreMonde à la base ». Parce que ça me file la gerbe). Elle pria très fort pour que les habitants de cette curieuse ville ne soient pas tout petits, ne portent pas de bonnets blancs, n'aient pas la peau bleu et une unique Schtroumpfette (Et vas-y que je t'étale la blague. « Les blarktouf les plus courtes sont les meilleures » comme diraient sagement les omoisiens).
-C'est sans doute là que vivent les gens qui entretiennent le soleil, fit remarquer Mourmur. Cette espèce de... verrière doit refléter la chaleur, l'empêcher d'entrer dans la ville et de tout carboniser, puis la renvoyer vers la terre. Ingénieux »


Non, c'est pas possible. Une verrière qui reflète la chaleur. Madame S.A.M., j'ai une question pour vous. Vous savez ce que c'est qu'une serre ? Cet endroit où on fait pousser les légumes quand le soleil et la chaleur sont insuffisants ? C'EST FAIT EN QUOI ? EN VERRE ! PARCE QUE ÇA EMPLIFIE LA CHALEUR !
Une autre question. Vous savez pourquoi il ne faut pas laisser du verre dans la forêt ? Parce que ça concentre les rayons du soleil et que ça provoque des incendies.

Donc, je résume. Elle ne sait pas que les mammouths ne vivent pas dans la savane alors qu'ils ont une fourrure épaisse. Elle ne sait pas que un puissance X ça fait toujours un. Elle ne sait pas que le verre conduit la chaleur alors que c'est très facile à comprendre.

Eh ben, moi qui pensais que les auteurs étaient cultivés.

Et le pire c'est qu'elle fait dire ça au personnage scientifique, attention. Vous avez pas idée à quel point j'ai ri quand j'ai lu ça. Même niveau que les mammouths des régions chaudes.

Le verre qui réfléchit la chaleur MAIS MERDE quoi. Faut le faire. Et ça me conforte dans l'idée que personne n'a relu ce livre avant de le publier.

Enfin bon, nos pas-schtroumpfs ont quand même un système de refroidissement, c'est bien. Ils utilisent l'océan, apparemment, ce qui fait que l'eau sortant du circuit de refroidissement est chaude, et ça explique les hautes températures des fonds marins ! Désolée, mais quand on met des mammouths dans la savane et qu'on est pas foutue de savoir que le verre conduit la chaleur, on essaye pas d'expliquer les grands mystères scientifiques.

Nos joyeux incultes décident d'aller voir les gens qui vivent dans la jolie coupole bleue. Ce sont des Spaniviens (Le seul pays de la carte qui n'avait reçu aucune description, j'ai hâte d'en savoir plus et d'être inévitablement déçue, qui ont fuit la répression des Edrakins (l'un des méchants peuple chat d'AutreMonde) et se sont installés ici. Il y a à peine vingt ans, ils onté déménagé sur le soleil. Ok. Les Spaniviens sont d'excellents ingénieurs, et ils ont passé un marché avec les Amazones : ils s'occupent du soleil, et elles les ravitaillent. Même si leurs herboglisseurs ne sont pas fait pour voler à le verticale. TGCM. Oh, et malgré tout ça, la commandante les approche AVEC SES CANONS ARMÉS.

Tara demande, dans un sursaut d'intelligence, ce qu'ils font là si les Spaniviens sont de si bons ingénieurs. Réponse : TGCM. Oui, c'est parce que Taranounette a éteint le soleil magiquement, et que les super-ingénieurs ne sont pas préparés à ça.

Génial, encore un groupe d'incompétents. Y en avait pas assez. Cal se demande s'il y a des trucs à piquer dans cette ville, et Fafnir est furieuse parce qu'elle continue à hululer. L'herboglisseur se pose dans la coupole et les habitants viennent à leur rencontre.
« Prudente, Tara arma sa magie. Elle se méfiait toujours lorsqu'une populace qui avait l'air de très mauvaise humeur courait à toute vitesse vers elle. Ils portaient des torches (Les inventeurs de génie ne connaissent pas les lampes ? Ou c'est pour accentuer le côté foule en colère?) et, dans le noir, elle put voir qu'ils étaient effectivement petits – plus petits que Fafnir, presque comme des gnomes -, fort heureusement ils n'étaient pas bleus. Ils portaient tous des salopettes pleines d'outils et il était très difficile de différencier les hommes des femmes, parce que tout le monde arborait deux nattes courtes et qu'ils se ressemblaient tous furieusement. »

Des nains en salopette. Formidable. Quelle créativité, vraiment, j'applaudis. En encore une fois, c'est « une race par pays », pas de mélange, de métissage, de diversité. D'ailleurs, il n'y a que des humains parmi les Amazones. Pas d'elfes, ou de vampyrs, ou de nains, rien, que dalle. Quel monde raciste.
Le chef des... Très bien, vous savez quoi ? Petite taille + salopette = nains de jardins. Donc le chef des nains de jardins est furax, et se demande bien comment le sort qui a éteint le soleil a pu passer la protection de saint Demiderus.

« Notre Courgette* <(elle ne précisa pas que Tara était une courgette* bis (BLARGH BLARGH BLAAAAAAAAARGH)) a voulu sauver la vie de ses soldates (Non, ce ne sont pas « ses » soldates, surtout qu'elle ne savait même pas qui elles étaient il y a deux jours), chargées par un troupeau de mammouths et...
-Et les deux magies se sont entrelacées, ce qui fait que le sort de protection a reconnu la signature énergétique et les ai laissé passer au lieu de les stopper. »



Dans les commentaires, quelqu'un m'avait signalé une solution simple à ce problème : lancer un Reparus sur un animal pour que ça rebondisse et atteigne le soleil sans problème. Mais c'est logique, comme solution, alors personne ne va y penser.

Aigle 4 demande si le soleil est réparable. On lui répond que oui, mais que l'usinage des pièces nécessaire pourrait prendre plusieurs années. Tara propose alors de les créer magiquement, pour que ça aille plus vite.
« -Faudrait avoir une sacrée puissance, fillette, pour arriver à créer tout ce dont nous avons besoin ( Hohoho, ce mécréant va vite constater à quel point il a eu tort de douter de la doute puissante magie de Tara Messie Duncan). Et, surtout,  pour que la fichue magie ne disparaisse pas, nous laissant tous nus...
Il se souvint qu'il parlait à une jeune fille et se reprit :
(Ah mais oui, l'idée d'un corps nu serait traumatisant pour une jeune fille, ohlàlà!)
-Enfin, je veux dire, nous laissant dans le cambouis jusqu'au cou... »


Tara le rassure en disant qu'elle est trop puissante, qu'elle a crée il y a des années une statue de pégase en cristal qui est encore là. « Sans me vanter », précise-t-elle.

Bref, le chef des Nains de Jardin accepte la proposition de la courgette. Mourmur veut ajouter son grain de sel mais...
« -J'ai des outils qui pourront vous être utiles, moi aussi, annonça-t-il joyeusement. Je suis inventeur, moi aussi, et on va pouvoir bidouiller quelqu...
Constructeur lui jeta un regard méfiant et l'interrompit brutalement.
-Un inventeur ? Je ne vais certainement pas laisser un inventeur s'approcher de mon soleil
(Constructeur <3 Enfin quelqu'un qui traite Mourmur comme il le mérite). Nous n'avons déjà plus de champ magnétique, et nos habitants passent leur temps à éviter la crise cardiaque de très peu, parce qu'ils oublient qu'il n'y a plus rien pour les empêcher de tomber.
-La coupole n'est-elle pas destinée à cela, justement ?
-Elle nous sépare du soleil, mais elle ne s'étend pas en-dessous de la ville. Ça, c'est le rôle du champ magnétique. »


Cette ville a une organisation complètement absurde. Ma représentation mentale de l'espace vient de m'afficher un joli écran bleu.

Le groupe se dirige donc vers... l'endroit où on répare le soleil, coiffés de casques fournis par les Nains de Jardin, sauf Tara à qui la changeline en fabrique un en or. Groar.
Enfin bref, Tara déplore l'absence de Moineau, qui aurait certainement eut des trucs intelligents à dire sur cette ville (Vu que vous ne me voyez pas, contentez-vous de m'imaginer avec un regard mi-incrédule mi-exaspéré. Ceux qui m'ont déjà vu en vrai y arriveront très bien), des gens tombent dans les filets installés pour pallier à l'absence du champ magnétique (Que Constructeur appelle CM. Il a des problèmes avec les mots de plus de trois syllabes).

Puis Cal, qui a quand même un peu le vertige, fait le con.

« Évidemment, comme c'était un garçon, il voulut surmonter sa peur (Ahhh, encore une remarque qui me donne envie de renverser mon bureau en beuglant). Il lança un défi à Robin (dans le dos de la commandante, de Mourmur, de Constructeur, bref, de tout adulte qui aurait pu l'en empêcher) en lui proposant de faire des acrobaties au-dessus du vide, surtout aux endroits où il n'y avait pas de filet (chose que les enfants, pas fous, évitaient soigneusement (Cal est donc moins intelligent qu'un gamin de huit ans. Vous êtes surpris ? Vous dormez depuis le début alors)). Trop heureux d'évacuer le stress et l'angoisse qui l'habitait, Robin accepta, malheureusement. »

Je suis désolée, mais ça ce n'est pas surmonter sa peur. C'est vouloir faire croire qu'on a pas peur. Ou vouloir prouver qu'on est doté d'une paire de couilles, pour parler vulgairement. Bref, ils commencent à faire les andouilles, et se font rappeler à l'ordre par Fabrice. Ils n'en n'ont rien à foutre, mais quand Tara leur balance un regard glacial, alors là il reviennent tout de suite sur la terre ferme. Groar. Et les Amazones continuent à être des adultes responsables :
« Les Amazones qui avaient accompagné Aigle 4* n'étaient pas intervenues pour les empêcher de faire les imbéciles, tellement elles avaient été surprises ». En gros, à part éviter à Madame S.A.M. d'inventer elle-même tout un peuple vivant sous terre, les Amamzones ne servent à rien.

On nous décrit un peu plus les maisons, mais comme j'ai toujours l'écran bleu dans ma tête, je ne vais pas trop m'attarder là-dessus. On nous explique également que vu que la coupole de verre qui protège la ville du soleil ne s'étend pas jusqu'en-dessous, c'est le champ magnétique qui prend le relais et qui bloque la chaleur. Et tout le monde s'obstine à dire « CM » au lieu de champ magnétique. C'est tellement arbitraire ! Pourquoi  ces mots ont le droit à une abréviation mais pas « herboglisseur » ? Surtout que dans ma tête, CM c'est « cours magistral ».

Les habitants sont plus préoccupés par le manque d'électricité que par le fait que le soleil est en panne et que si on ne le répare pas, toute la plaine va mourir. Waip, priorités mal ordonnées, ce sont bien des autremondiens.

« Contrairement aux autres, Fabrice regardait tout le temps en bas, essayant, en forçant sa vision de loup-garou, de percer les ténèbres afin de voir ce que faisait Moineau (Rhhhhgnnhhhh*mord dans son bureau* biiieeeheinhinhin, en dehors du fait que le comportement de Fabrice me hérisse, c'est du grand n'importe quoi. En quoi être un loup-garou améliorerait la vue ? Les loups ont une ouïe et un odorat très développés, mais la vue c'est pas trop ça. Pour voir dans le noir à des distances aussi grandes, il faudrait qu'il soit une chouette. Bah tiens, il a qu'à demander à Cal de lui arranger ça ! C'est tellement hilarant, les hululements). Bien évidemment, il n'y parvenait pas et ça le rendait malade. Il faillit perdre dix fois son casque (Un casque qui tombe quand tu penches la tête : bravo les ingénieurs) et finit par le mettre dans la poche de sa robe de sortcelier (*facepalm*). »

Aller jusqu'à la salle de contrôle du soleil prend un certain temps. Surtout que tous les moyens de transport sont hors-service. Fabrice demande pourquoi ils n'utilisent pas de générateur de secours, mais il se trouve qu'il a grillé aussi. Cette conversation ne sert à rien à part nous rappeler que Tara est PUISSANTE.
Bel et Sourv, l'hydre de Robin, sont tous les deux en train de flipper leur race. D'autant qu'apparemment, Robin faisait ses imbécillités avec Sourv enroulée autour de son cou. Intelligent. Enfin bref, en gros on prend une demi-page pour nous dire qui a le vertige et qui ne l'a pas. Ce chapitre me paraissait long à la base, mais en fait il est tellement vide que ça va plutôt vite.

Ils arrivent enfin à la salle de contrôle, joliment décorée. Mais également remplie d'appareil à moitié carbonisés. Mourmur annonce qu'il va être obligé de « bidouiller »
« Il tentait de ne pas avoir l'air trop content. La commandante restait soigneusement impassible , mais une petite lueur amusée dans son œil montrait qu'elle attendait avec impatience de voir à quel moment Constructeur allait accepter l'aide de Mourmur.
Et, surtout, à quel moment il allait le regretter. »


Euh... Je vous rappelle que le destin de toute vie sur cette plaine dépend du soleil. Et que si Mourmur bousille complètement la machine, ça sera grave. Vraiment. Vous pourriez, je sais pas, faire preuve d'un peu d'inquiétude ? Vous sentir concernée ? Et puis merde, Tout le monde n'a pas besoin de « l'aide » de Mourmur !

D'ailleurs, Constructeur n'est pas d'accord. Il emmène Tara remplacer les condensateurs. La jeune fille en profiter pour frimer avec son pouvoir, pour montrer à cet incroyant de Constructeur (au fait, oui c'est son nom et oui c'est débile) qui elle est. Encore une fois, ce n'est pas vraiment le moment, il y a beaucoup en jeu. Comment voulez-vous que les lecteurs soient investis dans l'histoire si les personnages ne le sont pas ?

Constructeur est émerveillé par le pouvoir de la courgette, qui est très puissante et qui n'est pas malade en utilisant sa magie bla bla bla. Tara remplace les condensateurs sans les reconnecter, pour éviter de tout faire cramer. Pour tout réparer, c'est long, c'est fatigant, mais elle refuse catégoriquement que ses amis l'aident, évidemment. Le champ magnétique est remis en place.

« Ils sortirent du hangar où les Spaniviens s'affairaient comme une armée de fourmis bleus (… Mais merde vous aviez dit qu'ils n'étaient pas bleus!) et rentrèrent dans la salle de contrôle. »

Finalement, Mourmur est lâché.
« En peu de temps, il avait réussi à reconnecter un quart des ordinateurs sous l'oeil surpris des informaticiens (Bien sûr, il est plis doué, bien sûr, il répare tout très vite gnnnniiiirf). NeBP : Étonné parce que Mourmur avait des tas de gadgets magiques et que les ingénieurs Spaniviens, n'utilisant que très peu la magie, voire pas du tout n'avaient pas l'habitude qu'un ordinateur les regarde en disant : « Salut, ça va mon pote ? » Deux d'entre eux durent d'ailleurs être hospitalisés à la suite de l'incident, parce qu'ils se mirent à faire des rêves où des ordinateurs avec de grandes bouches les poursuivaient en riant (Oh, pour l'amour du ciel ! Même un terrien serait à peine surpris ! Mais quelle bande de chochottes!). »

Enfin bref, Mourmur est super-doué, c'est comme Tara mais en mec et en vieux. Il touche à tout, se prend une décharge, suce ses doigts, la commandante a envie de rigoler, l'ordinateur personnel de l'inventeur chante « Le travail c'est la santé » d'Henri Salvador. Ouais. Henri Salvador. Dans Tara Duncan.

Pleurez.

Mourmur assure qu'ils peuvent rebrancher le soleil, que c'est sans danger, même s'il se met un gros casque sur les oreilles. Aigle 4 envoie ses Amazones se mettre à l'abri, mais pas les gosses. Meilleure commandante du monde !

« Fabrice grimaça. Le jeune Terrien blond aux yeux noirs (MAIS ON SAIT BORDEL DE MERDE ! À quoi ça sert de nous répéter qu'il est blond aux yeux noirs ? On s'en fout ! On sait ! Ça n'a rien à voir avec le reste de la phrase ! Vous mentionnez ses cheveux ou ses yeux s'il fait un truc avec, mais sinon, vous les laissez tranquilles ! VOUS. ÉCRIVEZ. MAL !! ) avait horreur des gens qui se lançaient dans des opérations dangereuses en s'exclamant jovialement « C'est sans danger (C'est bien, Fabrice a l'instinct de survie à peu près intact) ! » Cela lui rappelait un peu trop à quel point les choses pouvaient horriblement mal tourner et, pour respecter la bonne vieille loi de Murphy, à quel point elles s'empressaient de mal tourner à la moindre occasion. »

Et bien sûr, il a raison. Le soleil se rallume, s'éteint, quelque chose explose, l'ordinateur redirige le souffle de l'explosion vers le sol pour ne pas de faire carboniser. Une partie du sol est détruite, tout le monde est plus ou moins assommé (surtout ce crétin de Fabrice, qui avait retiré son casque, oh là là samèreenstringpathère), et Cal tombe dans le trou. Et Tara n'a plus de magie pour le sauver. Alors qui s'en charge ?
« Fafnir s'approcha en vacillant du trou et hurla à Tara :
-Ne t'inquiète pas, je peux voler, je le rattrape !
Et avant que Tara, horrifiée, n'ait le temps de l'en empêcher, elle agita les bras comme une poule rousse géante et sauta. »


Ceux qui sont surpris, levez la main.



Dehors !

Voilààà, c'était de bonne idée de convaincre Fafnir qu'elle pouvait voler. Et c'était une bonne idée de laisser Mourmur bidouiller les machines. Et ils ne vont pas en subir les conséquences ou se faire pourrir par les autres, noooon.


Livre de merde.

Enfin bref, le soleil se rallume encore, et c'est la fin du chapitre ! Dans l'ensemble, il était médiocre. Pas mauvais au point de me faire piquer régulièrement des crises, juste mou et sans intérêt. Et Mourmur le scientifique :
-Ne sait pas faire la différence entre de la terre est de la roche.
-Ne sait pas que le sel c'est du chlorure de sodium et pas du sodium.
-Pense que le verre réfléchit la chaleur.

Moi je ne suis pas surprise qu'il fasse exploser tout ce qu'il touche.

Et voici les trucs importants que j'ai appris avec tara Duncan :
-Les mammouths vivent dans la savane.
-Un puissance cent ça fait mille.
-Le verre réfléchit la chaleur.

J'en apprenais plus avec Astérix et Tintin.

Enfin bref, c'est fini pour cette semaine ! Une petite question pour la prochaine fois : qui va donc sauver Fafnir et Cal ?
a) Fafnir
b) Tara
c) Robipppffffhihihi désolée, j'ai pas pu aller jusqu'au bout
d) Moineau
e) Un sort antique lancé par Demiderus qui empêche les gens de tomber
f) Cal, même s'il est assommé
g) Saluta


Si vous n'avez pas répondu « b », vous allez au coin
En une fois, finalement ! Avec encore plein de trucs merveilleux à apprendre !

fautes balises lol
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x--Siegfried--x's avatar
*Insérez ici une blague sur Michael Bay* : Michael Bay, un réalisateur qui aurait fait exploser le Titanic si c'est lui qui l'aurait produit !

« Maintenant nous allons revenir dans le temps et retrouver notre cher Tara et sa bande de bras cassés en route vers le soleil. Hein que vous êtes ravis » : Oh non, pas un flash back ! Pitié !

« Parce que Ta Gueule C'est une Héroïne et elle doit forcément aller là ou se déroule l'action. Elle ne peut pas rester à l'écart, même si ses compétences lui font défaut. » :
- Quoi ? Je dois monter là-haut ? Pourquoi moi ?
- C'est marqué sur ton contrat, en bas et en tout petit !

Qu'est-ce que j'aimerais que Badass!Robin soit là »: Il existe ? Vraiment ?

« Encore une fois, Madame S.A.M. a des dictions AutreMondiens très recherchés. Et elle fait bien de nous rappeler que les elfes sont des coureurs de jupons, j'ai failli oublier, tiens » :
Je crois qu'à force ce n'est plus écrit. C'est carrément gravé dans le marbre !

« C'est... un tel talent dans l'écriture des émotions, c'est beau, je suis tellement émue.
Et sinon, les relations amoureuses prennent une bonne partie de ce livre. La moitié, je dirais au pif. Et jusqu'ici, ça a toujours été passionnant, et ça a toujours renouvelé mon affection pour les personnages. » : Mais enfin mais.... Que ce passe-t-il ? On a proféré des menaces à ton encontre ? Menacé ta famille ? Comment peux-tu être complaisante à ce point tout d'un coup ???

« Ceux qui n'ont pas détecté de sarcasme là-dedans sont priés de sortir » : OUF !!!

« Comme ça, pas besoin de réfléchir pour trouver des coutumes différentes ! AutreMonde, c'est juste la Terre en mieux ! » : Comme pour les proverbes... En gros, le monde dans lequel madame SAM voudrait vivre... Mais pas moi !!!

« Et si Madame S.A.M. cherchait un prétexte pour séparer Tara et Robin afin de NE PAS laisser la place à Cal, je dois dire qu'il est, très, très, très mal choisi. » : Effectivement...

« Oui, Tara raisonne en termes de clichés de fiction. Non, je ne suis pas surprise. » : CAPITAIIINE CLICHEEEEEEE !!!!!

« -Fafnir, dit-elle d'une voix calme, tu sais, tu devrais lâcher ces accoudoirs. Je ne suis pas sûre qu'ils vont résister à la traction et, si tu les arraches, il va y avoir un trou dans le plancher. Je pense que les herboglisseurs ne sont pas faits pour fonctionner avec des trous dans la coque. » : Moi j'appel ça des sarcasmes !!!

« -Facile, je vais te faire croire que tu es un oiseau ! » : Euh... PARDON ???

« Oui non là c'est officiel, il n'y a pas de relecteurs pour ce livre, ou alors ce sont des singes. Comment on peut rater une répétition aussi grossière ? D'un mot qui a autant de synonymes ? Plus de dix livres publiés et ça fait une répétition sur « agacé » dans la même phrase) » :
OK les petits, vous avez bien bossé aujourd'hui ! Tenez, vos bananes !

« te faire croire que tu es Fafnir, certes, mais aussi un oiseau. Ainsi, tu n'auras provisoirement plus peur du vide. » : Je sens venir le saut de l'ange...

« C'est pas vous qui conseilliez aux écrivains en herbe de faire des fiches sur leur personnages afin qu'ils soient cohérents ? » : QUOI ??? Qu'elle commence par appliquer ses conseils à elle-même !!!

« elle accepte de se faire hypnotiser par Monsieur Deus Ex Machina » : Encre un qui s'ajoute à une loooooongue liste -_______-

« Voilà, Fafnir hulule en plein milieu de ses phrases et c'est la principale source d'humour du chapitre. Cal a choisi la chouette comme oiseau. Alors qu'il est censé ne rien connaître de la terre. » : Mais surtout... Est-ce que c'est sensé être drôle ?

« Mais surprise, il y a une ville sur le soleil ! » : La dernière fois que quelqu'un a sorti un truc de ce genre, c'était au XVIIe siècle -________-

« Donc, je résume. Elle ne sait pas que les mammouths ne vivent pas dans la savane alors qu'ils ont une fourrure épaisse. Elle ne sait pas que un puissance X ça fait toujours un. Elle ne sait pas que le verre conduit la chaleur alors que c'est très facile à comprendre.

« Eh ben, moi qui pensais que les auteurs étaient cultivés. »  : Il y a des hommes politiques qui écrivent des livres...

« Et ça me conforte dans l'idée que personne n'a relu ce livre avant de le publier. » : Relue par des singes payé à la banane !

« Tara demande, dans un sursaut d'intelligence » : Doucement là, elle a frôlé l'œdème cérébrale !

« Des nains en salopette. Formidable. Quelle créativité, vraiment, j'applaudis. En encore une fois, c'est « une race par pays », pas de mélange, de métissage, de diversité. D'ailleurs, il n'y a que des humains parmi les Amazones. Pas d'elfes, ou de vampyrs, ou de nains, rien, que dalle. Quel monde raciste » : * prépare sa corde *

« Dans les commentaires, quelqu'un m'avait signalé une solution simple à ce problème : lancer un Reparus sur un animal pour que ça rebondisse et atteigne le soleil sans problème. Mais c'est logique, comme solution, alors personne ne va y penser. » : Ah, c'était moi ça :{D

« -Elle nous sépare du soleil, mais elle ne s'étend pas en-dessous de la ville. Ça, c'est le rôle du champ magnétique. » : Une ville qui repose sur un équilibre précaire, comme l'architecture moderne repose sur la foi aveugle du béton. Ta haine pour ce livre et ma haine pour l'architecture contemporaine se retrouvent ici. Allions-nous.

« Cette ville a une organisation complètement absurde. Ma représentation mentale de l'espace vient de m'afficher un joli écran bleu. » : Moi c'est quand je vois ça : projets-architecte-urbanisme.f…

« Ou vouloir prouver qu'on est doté d'une paire de couilles, pour parler vulgairement. » : Non mais franchement ! Avoir des couilles n'implique pas forcément ne rien avoir dans le crâne ! Le jour où l'auteure comprendra ça !!!

« On nous décrit un peu plus les maisons, mais comme j'ai toujours l'écran bleu dans ma tête, je ne vais pas trop m'attarder là-dessus. » : Snif, et moi qui voulais hurler sur l'architecture contemporaine T__T

« Cette conversation ne sert à rien à part nous rappeler que Tara est PUISSANTE. » : On lui branche un câble positif et un autre négatif à deux endroit, je te laisse choisir, et on aura rêglé deux problèmes majeurs : la consommation en électricité du Monde entier pour au moins vingt ans et l'utilité de Tara !

« Euh... Je vous rappelle que le destin de toute vie sur cette plaine dépend du soleil. Et que si Mourmur bousille complètement la machine, ça sera grave. Vraiment. Vous pourriez, je sais pas, faire preuve d'un peu d'inquiétude ? Vous sentir concernée ? Et puis merde, Tout le monde n'a pas besoin de « l'aide » de Mourmur ! » : Pour eux, charité bien ordonnée envoie chier le reste de l'Univers -__-

« Ils sortirent du hangar où les Spaniviens s'affairaient comme une armée de fourmis bleus (… Mais merde vous aviez dit qu'ils n'étaient pas bleus!) et rentrèrent dans la salle de contrôle. » : Nouveau record : l'auteure se contre-dit à quelque pages d'intervale !!!

« l'ordinateur personnel de l'inventeur chante « Le travail c'est la santé » d'Henri Salvador. Ouais. Henri Salvador. Dans Tara Duncan.

Pleurez. » : * sors son mouchoir *

« Et bien sûr, il a raison. » : Et comme toujours, tout le monde s'en fout.

« Moi je ne suis pas surprise qu'il fasse exploser tout ce qu'il touche. » : Il a au moins un diplôme pour justifier de son incompétence ?

« Et voici les trucs importants que j'ai appris avec tara Duncan :
-Les mammouths vivent dans la savane.
-Un puissance cent ça fait mille.
-Le verre réfléchit la chaleur.
J'en apprenais plus avec Astérix et Tintin. » : Ouais, pareil !